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Prismadd, futur géant de l’impression 3d pour l’aéronautique 22 mai 2017
Née en 2014 à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, la société Prismadd livrera d’ici la fin de l’année à Airbus ses premières pièces de structure en fabrication additive et ambitionne de devenir l’un des leaders français de l’impression 3D pour l’aéronautique.
Décroché en octobre 2015, ce premier contrat avec l’avionneur européen porte sur la production de pièces de structures en titane pour l’A350, un nouveau long-courrier, et s’est doublé en juin 2016 d’une seconde commande pour des pièces en inconel, un super-alliage à base de nickel, pour un montant global de six millions d’euros.
"Nous terminons la phase de qualification auprès d’Airbus pour ces différentes pièces réalisées en impression 3D avec une livraison programmée au second semestre 2017", a déclaré à Reuters Philippe Rivière, président de Prismadd.
La jeune société a été créée à l’origine en joint-venture par Farella, PME familiale de Montauban spécialisée dans la mécanique et l’outillage de précision, la société Rhonatec, distributeur de matériaux métalliques pour l’aéronautique installé à Grigny et Creatix3D, intégrateur de solutions d’imprimantes 3D situé à Montigny-le-Bretonneux.
En juillet 2015, Prismadd a rejoint le groupe industriel We are Aerospace, né du rapprochement capitalistique de quatre sous-traitants de l’aéronautique, Farella, les usineurs Chatal, Espace et Armor Meca.
Ce nouvel ensemble intégré de 1.300 salariés et 15 sites pour un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros s’est constitué pour proposer notamment aux plus grands donneurs d’ordres de l’aéronautique une offre globale, comprenant tournage, fraisage, fabrication additive, tôlerie fine, soudure, traitement de surface et peinture, équipements et assemblage.
"L’ambition de We are Aerospace est d’atteindre rapidement les 300 millions d’euros de chiffre d’affaires pour devenir un sous-traitant de rang 1 d’Airbus et d’attaquer d’autres marchés à l’étranger en faisant valoir nos procédés spéciaux que sont le traitement de surface et la fabrication additive", précise Philippe Rivière, en charge également du développement du nouveau groupe à l’international.
IMPLANTATION AU JAPON
Au sein de We are Aerospace dont le siège social est aussi basé dans le Tarn-et-Garonne, Prismadd Montauban et les autres sites de la division "fabrication additive" du groupe veulent s’imposer comme l’un des leaders français de l’impression 3D de pièces métal et plastique à l’échelle industrielle.
Outre Airbus, ces différentes structures comptent déjà parmi leurs clients le constructeur américain Pratt & Whitney, Dassault Aviation ou encore Thales Alenia Space pour des pièces plastiques et titane.
"Tout le monde tend vers une organisation verticale mais, pour l’heure, nous sommes les seuls en France à maîtriser toute la chaîne de valeur, depuis la fabrication des matériaux (poudres), jusqu’à la fabrication additive en passant par la conception et le design", observe Philippe Rivière.
Géant en devenir de la fabrication additive, Prismadd s’est organisé en une filière intégrée qui s’appuie sur six entreprises différentes, toutes filiales de We are Aerospace.
Outre le site de Montauban dédiée à la production de pièces en titane et inconel, Prismadd compte notamment une implantation à Saint-Nazaire pour les pièces d’outillage plastique et une autre à Grenoble dédiée aux pièces inox pour les secteurs de la défense, des transports et de l’industrie du luxe.
Ces filiales françaises, qui emploient 55 personnes, visent un chiffre d’affaires de 20 à 22 millions d’euros d’ici trois ans.
En février 2016, la filière Prismadd s’est également dotée d’une implantation au Japon créée en joint-venture avec Yamaichi Special Steel qui lui a permis de décrocher un premier contrat avec le groupe Mitsubishi Heavy Industries pour des pièces en titane.
Le plan stratégique de Prismadd passe par de nouvelles implantations en Chine et au Canada et prévoit quelque 40 millions d’euros d’investissement d’ici 2020, qui viendront s’ajouter aux 16 millions d’euros déjà engagés depuis 2014 dont six millions pour le site de production de Montauban. (Edité par Jean-Michel Bélot).
Par Johanna et Decorse - REUTERS
Les imprimantes 3D du français Prismadd débutent leur production 1er février 2017
La startup française Prismadd enclenche son activité dans son usine de Montauban équipée de 5 (et bientôt 7) imprimantes 3D industrielles.
L’entreprise, qui a signé un contrat de 6 millions d’euros avec Airbus, prévoit de livrer ses premières pièces en titane imprimées en 3D conçues pour l’Airbus 350 d’ici la fin du mois de mars.
Prismadd a été créée en 2014 suite à une collaboration entre le fabricant aéronautique Farella, le fabricant Rhonatec et l’entreprise d’impression 3D Creatix3D. Dirigée par Philippe Rivière, Prismadd a connu une importante croissance ces dernières années et est désormais prête à commencer sa production industrielle grâce à la fabrication additive.
Actuellement, Prismadd a 5 sites de production dont son usine à Montauban qui est spécialisée dans la fabrication additive de pièces en titane et Inconel pour avions ; un site à Grenoble fabriquant des pièces en inox pour les secteurs de l’énergie, du transport et du luxe ; un centre de production en Loire Atlantique pour toutes les pièces d’outillage en plastique pour l’aéronautique ; une usine à Saint-Etienne et enfin plus récemment, un centre au Japon où sont imprimées en 3D des pièces en aluminium et en titane.
« La fabrication additive est un gros pari et nous avons pris des risques. Nous avons injecté 15 millions d’euros dans la filière 3D, dont six dans l’usine de Montauban« , ajoute le directeur.
En termes d’équipement, Prismadd a une variété de machines 3D. Elle possède plusieurs imprimantes de dépôt de matière fondue et des imprimantes métal comme la ProX 300.
L’entreprise cherche aussi à percer le marché nord-américain dans les secteurs de l’aérospatial et de l’automobile et veut ouvrir trois usines supplémentaires au Canada, en Espagne et en Asie. Actuellement, Prismadd compte 38 personnes dans ses sites utilisant la fabrication additive et réalise un chiffre d’affaires d’environ 3 millions d’euros par an. Elle espère atteindre 21 millions d’ici 2021.
Aéronautique. Chatal racheté par Farella 25 mars 2016
Installée sur trois sites à Saint-Nicolas-de-Redon, Herbignac et au Maroc, la société Chatal, aéronautique, vient de se faire absorber par le groupe Farella, basé à Montauban.
Avec Chatal, Farella pose la première pierre de Weare Aerospace 24 mars 2016
La PME familiale du Sud-Ouest Farella rachète le sous-traitant d’Airbus basé près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Chatal, trois fois plus gros. Deux autres acquisitions sont d’ores et déjà annoncées avec le soutien du fond ACE Management.
Chatal, entreprise de 300 salariés, basée à Herbignac (Loire-Atlantique), passe dans le giron de Farella, société de 100 salariés, PME familiale basée à Montauban (Tarn-et-Garonne) et spécialisée dans la mécanique et l’outillage de précision, tous les deux travaillant essentiellement pour l’aéronautique. Chatal dispose d’un site à Redon (Ille-et-Vilaine) et d’un autre au Maroc. L’opération donne naissance au groupe Weare Aerospace qui totalise 60 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Les dirigeants ne comptent pas en rester là et annoncent les acquisitions prochaines des sociétés Espace (290 salariés) à Saint-André-des-Eaux (Loire-Atlantique) et Armor Méca (120 salariés) à Pleslin-Trigavou (Côtes d’Armor) : les quatre acteurs travaillent déjà ensemble au sein d’ACE Aéronautique, "une supply-chain" créée en 2007. "Ce rapprochement constitue la première étape de la consolidation du groupement commercial ACE Aéronautique (...) en vue de proposer une offre globale aux clients, comprenant le tournage, le fraisage, l’assemblage de sous-ensembles mécaniques et le speedshop", précise Farella.
Le nouvel ensemble Weare Aerospace représentera quelque 110 millions d’euros de chiffre d’affaires à horizon fin 2016. Ce rapprochement bénéficie du soutien de la société de gestion de portefeuille ACE Management qui entre à son capital via le fonds Aerofund 3 en investissant "dans une première étape" 7,5 millions d’euros en fonds propres.
Jacques le Brigand - www.usinenouvelle.com
Farella rachète une société de 300 salariés 19 mars 2016
L’usineur montalbanais change de dimension en rachetant Chatal. Cette société implantée en Loire-Atlantique et au Maroc travaille aussi dans le secteur aéronautique. Deux autres grandes acquisitions suivront en fin de l’année.
Un BTS industriel en traitement de surface à Redon 8 octobre 2015
CHATAL s’étend de l’usinage au traitement de surface et à l’international 3 juin 2015
CHATAL S.A.S. et Bretagne Ateliers ; un partenariat socialement Responsable 18 mars 2015
BRETAGNE ATELIERS et CHATAL S.A.S. ont décidé d’unir leurs efforts et leurs compétences pour proposer une offre unique aux grands donneurs d’ordre du secteur aéronautique.
Un contrat de partenariat innovant vient d’être signé il y a quelques jours.
ALPHANUM devient CHATAL MAROC 13 février 2015
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Groupe CHATAL a pris le contrôle à 100% de sa filiale située à Rabat-Salé au Maroc, ALPHANUM devient ainsi CHATAL MAROC.
Cette évolution d’organisation répond à notre stratégie de développement, elle contribuera à renforcer nos capacités pour répondre aux besoins de la Supply-Chain aéronautique.
Thibault Chatal a été nommé Directeur de cette entité et sera votre interlocuteur sur les aspects opérationnels. Notre équipe commerciale située sur Herbignac est à votre disposition pour répondre à vos besoins.
Remise de médailles et cadeaux de retraite à St-Nicolas-de-Redon 15 janvier 2015
La Direction de CHATAL a organisé comme chaque année le traditionnel discours de vœux ce vendredi 9 janvier 2015 sur le site de St-Nicolas-de-Redon. C’était également l’occasion de remettre à 2 de ses salariés les médailles du travail et d’offrir à 2 jeunes retraités leur cadeau de départ.
Les médaillés :
- Christian GUERIF « Grand Or » (40 années de travail)
- Loïc JARNIER « Vermeil » (30 années de travail)
Les retraités :
- Marie-Hélène HUGRON, salariée depuis février 1971
- Michel MARTIN, salarié depuis juillet 1971
Ce moment convivial a été l’occasion, pour la Direction, de remercier l’ensemble du personnel pour le travail accompli sur l’année 2014. L’année 2015 aura pour objectif de consolider et développer l’activité de l’entreprise qui travaille essentiellement pour la filière aéronautique.
Décentralisation. La ministre répond aux patrons du pays de Redon - Ouest France octobre 2014 27 novembre 2014
La ministre de la Fonction publique et de la Décentralisation, Marylise Lebranchu, était, jeudi, à Redon. Certains sujets l’intéressent, d’autres pas.
Inondations
C’est Brigitte Delahaie, présidente de l’antenne redonnaise de la CCI (chambre de commerce et d’industrie), qui met le sujet sur la table. « Je me fais la porte-parole des sinistrés du pays de Redon. La Loire-Atlantique a résolu le problème, mais pas le Morbihan.
Résultat : lors des dernières pluies, des centaines d’usagers ont mis plus d’une heure pour aller au travail. »
Jean-François Marie, président de la Communauté de communes du pays de Redon, l’appuie. « Nous devons nous en sortir. C’est la pluie de toute la Bretagne qui arrive à Redon. » La réponse de la ministre sera sans appel. « Je ne reviens pas sur le sujet, coupe-t-elle. J’ai lu une partie des documents, mais je n’ai pas suivi le dossier. » Et ne semble pas être vraiment motivée pour le faire.
Notre-Dame-des-Landes
« Aujourd’hui, personne n’a repris le dossier, explique Marylise Lebranchu. Il est resté en l’état. »
La Bretagne à 5 Membres de" Produit en Bretagne", Jacques François, de la société Adeos fait une demande claire : « Madame, il faut réunir la Bretagne à cinq départements : il faut militer en ce sens, s’il vous plaît. » D’origine bretonne, la ministre reconnaît être « pour la Bretagne à 5 depuis toujours ». Puis, nuance immédiatement son propos :
« Attention à ce que la démarche ne soit pas vécue comme excluante. En termes de démocratie, les autres départements des Pays de la Loire ont leur mot à dire. Et nous leur enlevons une assiette fiscale importante. »
Simplification administrative
Les chefs d’entreprise du territoire ont la même question aux lèvres : « Que peut-on attendre ou espérer de la simplification ? « Une part de complexité va persister, il ne faut pas se leurrer, admet la ministre. L’idée est de changer les méthodes : de disposer d’une tour de contrôle unique. » Ni empressement ni concret sur ce sujet, les entrepreneurs resteront dans le flou.
Une France industrielle
Didier Marchandise, directeur du site CHATAL , présente son projet de technopôle, qui retient toute l’attention de la ministre. Tout comme le projet d’association de Jocelyne Madec, de l’entreprise
Asteelflash : « Nous n’avons eu que des freins administratifs. Il ne faut pas décourager les gens qui ont de la passion... » Cette fois, la ministre promet de « lire et d’étudier attentivement les deux dossiers. Nous avons besoin de ce type de prototypage. La France doit revenir à une stratégie industrielle. »
Dotations de l’État
« Les petites et moyennes villes sont les grandes oubliées », lance Pascal Duchêne, maire de Redon, qui jette un pavé dans la mare en abordant le sujet des baisses des dotations de l’État. « Je suis bien consciente que c’est de l’alcool à 90° directement sur la plaie pour certains...
Mais l’État est endetté et il faut baisser les dépenses. Il faut une répartition plus juste des richesses. Cela me semble tout de même aberrant que l’État, endetté, soit amené à donner à certaines communes pétées de tunes. » Comme quoi la ministre peut aussi être directe.
Cap Fémina 24 septembre 2014
Le groupe Chatal a soutenu les "Elles du désert" en rejoignant leur aventure dans le "Cap Fémina"
Le Cap Femina Aventure est un Raid Sportif-Aventure exclusivement réservé aux femmes qui permet de découvrir le Maroc comme jamais, un Maroc encore inconnu des agences de voyages. Un parcours exceptionnel fait de plus de 20 ans d’expérience.
La sous-traitance aéronautique en ordre de marche 2 avril 2014
Investissements, créations d’emplois, formation, recherche et développement, réorganisation… Pour répondre aux besoins croissants des grands donneurs d’ordre de l’aéronautique, les PME sous-traitantes s’organisent. Les résultats sont au rendez-vous et le secteur affiche un réel dynamisme.
L’industrie de l’aéronautique civile se porte bien… merci. Airbus en tête, affiche une vitalité remarquable en ces temps de crise, avec neuf années de production assurées ! En 2013, l’avionneur européen a dépassé les 1500 commandes nettes, dont deux commandes historiques : 230 A320 d’un coup par la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air, et 50 A380 par la compagnie Emirates au Salon de Dubaï ! Soit le double de l’objectif initialement fixé. Résultat, le constructeur a embauché près de 600 personnes sur les seuls sites de Nantes et Saint-Nazaire en 2013.
Derrière, les PME sous-traitantes, qu’elles soient spécialisées dans l’outillage ou la réalisation de pièces ou de sous-ensembles, se frottent les mains. Et s’investissent à plein pour soutenir ce rythme de production élevé. Une quarantaine d’entre-elles sont adhérentes de Néopolia, le plus important réseau d’entreprises industrielles des Pays de la Loire. Elles représentent quelque 2500 emplois directs et réalisent un chiffre d’affaires cumulé de 300 M€.
Investissements et créations d’emplois
"Nous avons un volume de production exceptionnel avec une visibilité minimum de 5 à 8 ans, confirme Nicolas Derouault, vice-président de Neopolia, en charge du secteur aéronautique. Ce qui nécessite entre autres des évolutions technologiques majeures autour des matériaux et notamment du composite. Le pôle de compétitivité EMC2 et l’IRT Jules Verne* y travaillent.
Pour répondre aux besoins de la filière, certaines entreprises investissent et recrutent. Ainsi, l‘entreprise de mécanique CHATAL d’Herbignac se développe en installant une nouvelle activité de traitement de surface à Saint-Nicolas-de-Redon. Un investissement de 5,3 M€ soutenu par la Région à hauteur de 214 000 €, et qui se concrétisera par 52 emplois créés.
Le groupe Chatal met le turbo dans le traitement de surface 1er mars 2014
Le groupe Chatal a rénové une partie d’une ancienne usine de FAURECIA pour se doter d’un nouveau site de 8000m2, inauguré le 14 février 2014
Partager l’excellence 1er mars 2014
Chatal l’a fait. Le14 février dernier, lors de l’inauguration de ses nouvelles installations de traitement de surfaces (TS) à Saint-Nicolas de Redon, près de 150 personnes ont répondu à l’invitation des représentants des collectivités et des partenaires industriels. Au-delà de cette inauguration, Chatal est résolument rournée vers l’avenir.